Conflit israélo-palestinien

Chères toutes, chers tous,

pour le premier méga-sujet, j’inaugure un thème absolument pas controversé : le conflit israélo-palestinien…

Comme tous les méga-sujets, l’objectif n’est pas d’ouvrir un espace de débat. Il s’agit de partager des ressources de grande qualité, qui permettent de mieux s’informer.

La première ressource que je souhaite partager est cette interview sur Mediapart du sociologue spécialiste des relations internationales Bertrand Badie sur les mots et sur l’histoire du conflit. Loin des vociférations et des injonctions, l’interview a en plus le bon goût de s’achever de manière particulièrement touchante.

Bon visionnage,
Olivier

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Poignante interview du consul général de France à Tel-Aviv dans Le Point.

Il met en évidence que « quelque chose montait » depuis plusieurs mois. Il montre aussi à quel point l’État israélien a été pris par surprise par le Hamas.

Sur Bluesky, Mathieu Gallard a partagé le 29 octobre 2023 un sondage sur l’opinion publique gazaouie réalisé juste avant les attaques terroristes du Hamas :

Sur le conflit israélo-palestinien, 54% des Gazaouis étaient favorables à une solution à deux États sur la base des accords d’Oslo de 1993, et 73% à ce que la résolution de ce conflit soit obtenue par des moyens pacifiques.

Sur la gestion du Hamas à Gaza, les données étaient claires : seuls 29% des Gazaouis avaient confiance dans le gouvernement du Hamas, 67% étant d’un avis opposé; et 26% jugeaient que le Hamas était sensible aux demandes des habitants de Gaza, contre 73%.

Le Fatah était le parti dont le plus de Gazaouis se sentaient le plus proche (30%), devant le Hamas (27%). Et en cas d’élection présidentielle à la tête de l’Autorité palestinienne, les candidats du Fatah Marwan Barghouti (32%) et Mahmoud Abbas (12%) étaient devant Ismail Haniyeh du Hamas (24%).

Enfin, 48% des Gazaouis jugeaient qu’un système démocratique était le meilleur système de gouvernement, contre 26% qui pensaient que des systèmes non-démocratiques pouvaient être préférables et 23% qui jugeant que le système de gouvernement ne changeait rien pour eux.

Source :

Israël peut-elle dissuader efficacement le Hamas de l’attaquer à nouveau ? Ce passionnant article de Lawrence Friedman explique que non.

La dissuasion d’Israël a échoué, et le Hamas s’est tellement radicalisé qu’il n’est sans doute plus possible d’envisager une quelconque dissuasion à l’avenir.

Alors que peut faire Israël ? La destruction du Hamas n’est pas une issue réaliste. L’issue politique du conflit est bien nébuleuse, même si des pistes réalistes existent (comme une implication des pays arabes).

Via @ldfreedman.bsky.social on Bluesky